Intervenant psycho-éducatif Autisme | Tda/h | Dys | Hpi
Docteur en psychologie sociale et neurosciences à Annecy
Intervenant psycho-éducatif Autisme | Tda/h | Dys | Hpi
Docteur en psychologie sociale et neurosciences à Annecy
Les problématiques et déficits associés au TDA/H (Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) affectent la capacité d’une personne à se concentrer, à rester attentive et à contrôler ses impulsions et ses émotions. Cela se traduit souvent par des difficultés à suivre des instructions, à organiser son espace de travail, à se rappeler des tâches à accomplir et à rester concentré. Les conséquences associées à ces troubles sont des difficultés à réussir à l’école, des problèmes d’apprentissage, des difficultés à communiquer efficacement avec les autres, à s’adapter à des situations sociales. Cela peut entraîner aussi des problèmes d’estime de soi, d’anxiété et de dépression. C’est un trouble assez fréquent puisqu’il touche jusqu’à 5% des enfants (jusqu’à 1 à 2 enfants par classe) et environ 2.5% des adultes. En effet, le TDAH se développe avant l’âge de 12 ans et peut persister à l’âge adulte mais également s’estomper avec le temps. La plupart du temps, les symptômes du TDA/H s’associent à d’autres troubles psychopathologiques comme les troubles du sommeil, des troubles d’apprentissage, une précocité intellectuelle ou de l’anxiété par exemple
Pour résumer, l’enfant atteint d’un TDA/H souffre de difficultés précoces et durables qui se manifestent dans ces trois domaines : l’attention, l’impulsivité, l’hyperactivité.
Le déficit de l’attention se traduit par une forte distractibilité et une attention soutenue moindre par rapport aux autres enfants. Les situations sont multiples : par exemple, pendant un jeu l’enfant peut passer d’une activité à une autre très facilement sans en terminer aucune. Les activités scolaires qui demandent de la concentration sont souvent perçues comme difficiles voire insoutenables. Dans de nombreux cas, l’enfant est souvent distrait par des stimuli sonore ou visuel.
L’impulsivité se traduit par des situations où l’enfant réagit, agit ou répond sans réfléchir sans écouter les consignes, il coupe la parole, ne contrôle pas ses gestes. Il se met même parfois en danger en prenant des risques inconsidérés car il n’anticipe pas les conséquences de son action. Il se montre aussi parfois trop franc en disant ce qu’il a sur le cœur sans même penser qu’il peut blesser autrui. Il peut aussi se montrer d’humeur instable.
L’hyperactivité se traduit par une incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent, une agitation incessante. L’individu hyperactif est agité, il a tendance à perturber les autres, se met en danger, il n’a aucun contrôle sur ses gestes et sur ses paroles, ce qui le rend souvent agressif.
Pour porter le diagnostic de l’hyperactivité, les symptômes doivent sembler anormaux pour l’âge de l’enfant. Ils doivent être présents depuis plus de 6 mois, se manifester avant l’âge de 12 ans et être constatés dans au moins deux situations de vie (en famille, dans le cadre scolaire ou durant les activités de loisirs). Il n’est pas toujours facile de savoir si l’enfant est simplement turbulent ou agité ou s’il porte le syndrome de l’hyperactivité. La véritable hyperactivité concerne les enfants qui sont tout le temps agités et non à des moments précis de la journée.
Durant la petite enfance les symptômes sont nombreux. On peut d’ailleurs dénommer ces derniers :
Durant l’adolescence, nombre de ces symptômes perdurent ; on peut d’ailleurs citer :
A l’âge adulte, les difficultés sont toujours présentes dont, dans la plupart des cas les suivantes :
La théorie de l’esprit, introduite par Premack & Woodruff en 1978, est la capacité à interpréter le comportement d’autrui en lui attribuant des états mentaux. Le modèle de Baron-Cohen (1999) décompose cette théorie en quatre composantes clés : le détecteur
Centre epsilon Johanna Nicolle
Centre Holisanté 114 Imp. du Lanfonnet, 74410 Saint-Jorioz
N° de SIRET 92139572900012