Intervenant psycho-éducatif Autisme | Tda/h | Dys | Hpi
Docteur en psychologie sociale et neurosciences à Annecy
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Docteur en psychologie sociale et neurosciences à Annecy
La différence entre l’anxiété et l’angoisse: Un trouble anxieux se manifeste aussi bien psychiquement que physiquement ; il peut se traduire par des symptômes extrêmement divers qui varient en fonction des personnes.
L’anxiété, elle est une émotion qui est causée par un élément extérieur. Les émotions anxieuses apparaissent quand une personne souffre d’inquiétudes et de ruminations diverses concernant l’avenir, le travail, la santé, les proches, l’argent ou pour de petites choses matérielles. L’anxiété, ce sont ces pensées négatives et craintives qui traversent notre esprit lorsqu’un futur évènement aux conséquences incertaines se présente à nous.
L’attaque de panique, également appelée crise d’angoisse aiguë dans le milieu médical, peut se produire n’importe où et à n’importe quel moment, sans événement déclencheur identifié.
Une phobie ou une appréhension douloureuse, un danger peut provoquer une angoisse. Avoir peur de quelque chose peut avoir pour conséquence de vous faire perdre le contrôle. Les personnes souffrant de phobies ressentent une peur irrationnelle, intense et durable face à un objet ou une situation.
Une crise d’angoisse est un épisode imprévisible de peur intense qui déclenche des symptômes physiques violents. Les symptômes sont nombreux : des essoufflements, une accélération du rythme cardiaque, une sensation d’évanouissement, des douleurs thoraciques, des tremblements, des nausées, une forte sudation et des picotements dans les doigts. Les symptômes varient d’une personne à l’autre. Certaines ont plus de symptômes physiques que psychiques, et inversement. D’autres affichent les deux types de manifestations.
L’une des raisons les plus courantes des crises de panique est liée à un événement déclencheur antérieur.
Les personnes ayant déjà subi un traumatisme ont un risque élevé de faire des crises de panique. Le cerveau a tendance à favoriser les souvenirs avec de fortes charges émotionnelles. La première fois, qu’une personne vit une attaque de panique, elle peut ne pas identifier ce qu’il lui arrive. Aussi, il est fort probable qu’elle pense souffrir d’autre chose, comme un problème cardiaque, respiratoire, hormonal…
L’attaque de panique est tellement impressionnante que beaucoup de personnes redoutent d’en vivre une autre, et tombent dans l’anxiété anticipatoire.
Le stress commence dans le cerveau où l’amygdale, la zone des émotions, envoie un signal à l’hypothalamus, la zone qui communique avec le reste du corps et qui stimule le système nerveux qui pousse les glandes surrénales à produire plus d’adrénaline. En conséquence, votre rythme cardiaque s’accélère, votre respiration est plus rapide et les niveaux de sang et d’oxygène dans vos muscles sont plus élevés, préparant ainsi votre organisme au combat ou à la fuite.
Si l’on prend en compte le fait que l’anxiété est liée à l’incertitude à des conséquences incertaines. Le chercheur américain, Dr Monosov du Département de Neurosciences à l’Université de Washington, a reproduit cette « incertitude », via des manipulations comportementales chez des macaques rhésus. Il a ainsi découvert qu’une population spécifique de neurones devenait active en même temps que ces pensées.
Concrètement, le chercheur a appris aux macaques à associer trois formes géométriques avec trois conséquences différentes : la première forme était suivie, une fois sur deux, par une projection d’air désagréable dans l’œil. La deuxième était toujours suivie par une projection d’air désagréable dans l’œil. La troisième annonçait l’absence de cette projection.
Le chercheur a alors découvert qu’une population spécifique de neurones dans le cortex cingulaire antérieur des macaques devenait active seulement lorsque la première forme leur était présentée, celle de l’incertitude. Pour les deux autres formes, les neurones restaient silencieux.
La théorie de l’esprit, introduite par Premack & Woodruff en 1978, est la capacité à interpréter le comportement d’autrui en lui attribuant des états mentaux. Le modèle de Baron-Cohen (1999) décompose cette théorie en quatre composantes clés : le détecteur
Centre epsilon Johanna Nicolle
Centre Holisanté 114 Imp. du Lanfonnet, 74410 Saint-Jorioz
N° de SIRET 92139572900012